Le Fonds national de prévention soutient les collectivités, établissements de santé et SDIS dans leurs démarches de prévention des addictions.
Voici quelques exemples de démarches menées par des employeurs de la CNRACL.
Le Fonds national de prévention soutient les collectivités, établissements de santé et SDIS dans leurs démarches de prévention des addictions.
Voici quelques exemples de démarches menées par des employeurs de la CNRACL.
La profession de sapeur-pompier, exposée à de nombreux risques, exige une vigilance susceptible de défaillir en cas de consommation de substances psychoactives ou d’alcool. Faire prendre conscience de leur dangerosité pour la santé, donner à tous les niveaux hiérarchiques des moyens pour gérer sereinement cette problématique, créer des conditions pour un dialogue décomplexé sur le sujet, tels étaient les objectifs d’une démarche de prévention menée par le SDIS du Morbihan.
La démarche a abouti à :
De son côté le SDIS du Nord, dans le prolongement de la réalisation du document unique d’évaluation des risques professionnels, a souhaité développer une démarche et des outils sur le thème de la prévention des consommations à risques.
Pour ce faire, il a mis en place un partenariat avec une antenne locale de l’association Addictions France (ex ANPAA) afin de réaliser un plan de sensibilisation de l’ensemble du personnel.
Bilan : 23 réunions d’information organisées diffusion de notes internes, d’affiches et rédaction d’articles dans le journal interne.
Puis, dans un second temps il a élaboré un plan de prévention sur les addictions.
La commune de Dardilly dans le Rhône a souhaité d’une part, « libérer la parole » sur le sujet en informant pour prévenir, et d’autre part, éviter à l’avenir de « traiter au coup par coup les situations difficiles ».
L’objectif principal de la démarche : sensibiliser sur les addictions pour préserver la santé des agents au travail en informant sur les risques encourus par l’agent lui-même et par son entourage professionnel.
La commune a mis en place des actions et des outils concrets :
En parallèle, un partenariat entre la collectivité et la médecine du travail a été mis en place pour l’aide à la reprise de l’emploi.
Les services Communication et Ressources Humaines ont été associés à la démarche, afin de créer et diffuser des supports d’information de prévention des addictions à l’ensemble du personnel.
A titre d’exemples :
De son côté, la commune de Rive-de-Gier dans la Loire, a fait le choix de la participation pour élaborer et mettre en œuvre des actions en faveur de la prévention des conduites addictives.
Comme à Dardilly, un groupe de pilotage est chargé des questions liées aux addictions.
Il a élaboré un règlement intérieur relatif à la consommation d’alcool sur le lieu de travail ainsi qu’un protocole d’intervention en cas de situation de crise.
Présenté sous forme de fiches pratiques, le protocole identifie les différentes décisions à prendre et les démarches à effectuer en fonction de l’état d’un agent alcoolisé (observation, évaluation, protection, traçabilité, etc.):
Par ailleurs, ce « groupe addiction » décide également de formations ou sensibilisation et prévention à mettre en place avec l’appui d’associations spécialisées.
Les établissements hospitaliers mènent également des initiatives dans le domaine de la prévention des addictions. Là encore, le choix d’une démarche projet associant largement le personnel a été privilégié.
C’est le cas, par exemple, de l’hôpital maritime de Berck. Un plan d’actions a été défini avec l’ex-ANPAA 62 (aujourd’hui Addictions France) reposant sur trois leviers : la sensibilisation (information, formation…), la réglementation (élaboration d’un protocole de conduite à tenir face à un agent alcoolisé et modification du règlement intérieur) et l’aide avec la mise en place d’un groupe relais, avec des référents addiction et un accompagnement des agents après leur retour au travail.
Pour la direction de l’hôpital la démarche a permis de faire évoluer les mentalités, même si le sujet demeure quelque peu tabou.
Un constat partagé par la direction du Centre hospitalier Gérard Marchant implanté à Toulouse, d’autant plus que, dans cet établissement psychiatrique, le personnel est en charge d’un public souvent confronté à l’addiction. La notion de culpabilité est donc davantage présente chez les agents concernés.
Depuis plusieurs années, le centre hospitalier décline un ensemble de mesures élaborées dans le cadre d’un plan d’actions sur la prévention des conduites addictives.
La formation du personnel encadrant et du CHSCT constitue une des étapes clés du plan. 70 cadres par groupe de 15 à raison de 5 jours/groupe ont reçu un matériel théorique et pratique complet leur permettant de :
Principales étapes de la démarche :